Suicide en France : la dépression post-partum et ses conséquences

                Aux États-Unis, un médicament contre la dépression post-partum vient d’être mis sur le marché ; cette nouvelle est vue pour la plupart des médecins comme un réel progrès. Mais qu’est-ce que la dépression post-partum ? Se guérit-elle avec des médicaments ? Présente-t-elle un réel risque pour la santé des jeunes mères qui en sont atteintes ? Comment y remédier ? Quel rôle peuvent avoir les associations d’écoute et d’aide au suicide dans sa prise en charge ?

https://www.lci.fr/bien-etre/le-risque-majeur-c-est-le-suicide-la-depression-post-partum-des-jeunes-meres-une-maladie-toujours-taboue-2116031.html

Qu’est-ce que la dépression post-partum ?

Le manuel MSD donne la définition suivante : « la dépression du post-partum correspond à des symptômes dépressifs qui durent plus de 2 semaines après l’accouchement et qui perturbent les activités de la vie quotidienne. » Elle est liée à une violente chute d’hormones après l’accouchement, créant une forte baisse de sérotonine dans le cerveau (« l’hormone du bonheur »). La jeune maman peut être confrontée à des crises existentielles, une véritable dépression allant jusqu’aux troubles psychotiques, et même au suicide. Elle concerne à priori 15% des jeunes mères, ce qui est un chiffre conséquent ; c’est un trouble relativement bien connu et qui peut être géré par un médecin généraliste, un gynécologue, un psychologue ou un psychiatre.

https://www.msdmanuals.com/fr/professional/gyn%C3%A9cologie-et-obst%C3%A9trique/soins-du-post-partum-et-troubles-associ%C3%A9s/d%C3%A9pression-du-post-partum

Quel lien entre cette dépression et le suicide ?

Selon le Collège national des gynécologues et obstétriciens (Cngof) , « ces troubles peuvent mener au suicide, qui constitue la première cause de mortalité maternelle. Le risque en est 70 fois plus élevé dans l’année qui suit un accouchementqu’à tout autre moment de la vie d’une femme. » La dépression post-partum a donc un lien crucial avec la possibilité d’un suicide ; de nombreux témoignages existent aujourd’hui, permettant de voir à quel point ce post-accouchement peut être une phase difficile à vivre. En France, les suicides de jeunes mères sont encore peu nombreux, mais certaines études montrent que le nombre de mères dépressives augmente, faisant logiquement grimper le nombre de potentielles suicidaires.

https://www.neonmag.fr/depression-post-partum-je-me-suis-dit-cest-ma-fille-ou-moi-par-la-fenetre-525135.html

Comment agir ?

                Comme pour toutes les formes de dépression, il y a évidemment possibilité de consulter un médecin, un psychiatre ou un psychologue ; dans le cas de la dépression post-partum, à cette liste s’ajoutent les gynécologues et parfois les sages-femmes. Si la jeune mère ne trouve pas le temps de consulter et qu’elle est trop fatiguée, elle peut également avoir recours aux associations d’écoute gratuite et d’aide au suicide. Ces associations proposent des entretiens téléphoniques anonymes avec des bénévoles formés, de façon libre et volontaire ; il en existe pour tous les thèmes, de l’anorexie à la dépression et au suicide.

Allô Parents Bébé, numéro vert : 0800 00 34 56

https://www.magicmaman.com/,la-depression-post-partum-et-si-on-en-parlait,436,3382469.asp

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